Une nouvelle version de StopCovid, lancée le 22 octobre

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Billet

L'application peut également changer de nom en fonction des informations d'Europe 1 et être renommée "Alerte Covid".

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Une nouvelle version de StopCovid, lancée le 22 octobre

Peu utilisée, très chère ... L'application StopCovid a accumulé des plaintes depuis son lancement début juin. Selon les derniers chiffres disponibles, il aurait été téléchargé moins de 2,6 millions de fois. Un four, alors. Mais le gouvernement français ne désespère pas d'inverser la tendance concernant cet outil, qu'il juge indispensable dans la lutte contre la propagation de l'épidémie. C'est ainsi que le Premier ministre, Jean Castex, vient d'annoncer, ce matin, à France Info, le lancement d'une nouvelle version de l'application, le 22 octobre. L'application bénéficiera d'un nouveau nom selon les informations d'Europe 1. Elle serait renommée "Covid Alert". Sa fonction sera également revue. Cédric O, qui souhaite se concentrer sur les personnes infectées dans les bars, le temps de contact sera réduit de 15 à 5 minutes. L'application aurait également un rôle d'information sur l'épidémie. Une grande campagne de communication doit suivre.StopCovid-lacrau.png, oct. 2020

StopCovid: comment télécharger l'application? L'application StopCovid est disponible dans tous les magasins d'applications. Les utilisateurs d'Android peuvent cliquer ici pour le télécharger à partir du Google Store, Google Play Store. Ceux qui ont un iPhone peuvent cliquer ici pour le télécharger depuis l'AppStore.

StopCovid: comment fonctionne l'application? L'installation de l'application n'est pas obligatoire, elle doit être faite volontairement. "Lorsque deux personnes se rencontrent pendant un certain temps et à courte distance, un téléphone portable enregistre des références à l'autre dans son histoire. Si un cas positif se présente, ceux qui ont été en contact avec lui n'ont personne à alerter automatiquement", explique Cédric L'application O. Stop Covid fonctionne avec Bluetooth, il ne s'agit donc pas de géolocaliser les personnes, mais de retracer l'historique de leurs interactions sociales dans les jours précédant une infection. "Ce n'est pas un programme qui suit votre mouvements », a assuré Cédric O. Et de préciser qu'il n'y aurait« pas de consultation externe ni de transmission de données ».« Un certain nombre de paramètres sont pris en compte en termes d'ergonomie, donc l'application est simple d'utilisation et accessible aux personnes handicapées », rassure Cédric O.

StopCovid: combien de Français utilisent l'application? L'application a été téléchargée 1,9 million de fois sur iOS et Android depuis son lancement pour un total de 1,8 million d'activations. Le nombre de désinstallations au cours de la période était de 460 000, soit un peu moins d'un utilisateur sur quatre. L'application a rapporté 68 cas positifs depuis le 2 juin. Si Cédric O n'avait jamais fixé de cible d'usagers, il avait assuré dans son plaidoyer aux députés que la candidature serait effective dès son adoption par au moins 10% de la population. soit 6 à 7 millions de Français. Cependant, cet écart entre les attentes et la réalité ne suffit pas à inquiéter le ministre des Affaires étrangères du Numérique, qui assure au monde qu'il est trop tôt pour tirer des conclusions. D'autant que Cédric O frappe sur la campagne de communication, il vient de se lancer pour relancer les téléchargements. La campagne de communication s'adresse aux «lieux à forte densité de transports en commun», Cédric O.StopCovid-toulon.png, oct. 2020

StopCovid: Qui est derrière cette application? Proposé par le secrétaire d'État au Numérique, Cédric O, StopCovid est au cœur d'un projet européen mené par 130 institutions, laboratoires de recherche et entreprises qui y travaillent pour développer ce que l'on appelle PEEP PT (Pan-European Privacy Preservation Proximity Tracking). A noter que l'Allemagne et la Suisse, à l'origine moteur du projet, se sont retirées et préfèrent opter pour la solution proposée par Apple et Google. Le gouvernement allemand a condamné le fait que l'application de suivi prévue utilise un serveur centralisant toutes les données. En France, Inria anime le groupe de travail français composé de chercheurs et de développeurs du secteur public et privé sous la tutelle du gouvernement. Dans la soirée, Anssi, Capgemini, Dassault Systèmes, Inserm, Institut Pasteur, Orange et Santé publique France. Mais aussi 16 entreprises dont Withings, Lunabee Studio et des startups technologiques françaises comme BoforCure, C4Diagnostic, Enalees, Lifen, NamR ou encore Semeia. A noter qu'une application totalement indépendante de ce projet, mais avec le même objectif, Coalition, a déjà été publiée en anglais le 14 avril dans le Play Store (Android) et peut déjà être téléchargée en France. Ses concepteurs pourraient contribuer au développement en cours avec les autorités françaises et européennes.

StopCovid: que dit la CNIL? L'organisme français de protection de la vie privée, Cnil, a reçu une demande d'avis du ministre des Affaires étrangères en charge du numérique, Cédric O, concernant ce projet d'application StopCovid. Les membres du Collège de la CNIL ont donné leur avis le 24 avril, estimant que dans le contexte extraordinaire de la gestion de crise, le système «était conforme au règlement général sur la protection des données (RGPD) si certaines conditions sont remplies». Cependant, la CNIL précise qu'il est important que la non-utilisation de l'application n'ait pas de conséquences négatives, notamment en ce qui concerne l'accès aux tests et aux soins. L'installation de l'application ne doit pas être conditionnée à l'accès à certains services, comme les transports publics. La CNIL souligne également que l'application ne peut être mise en œuvre que si son utilité est suffisamment prouvée et si elle est intégrée dans une stratégie globale de santé. Il insiste sur la sécurité nécessaire de l'appareil et fait des recommandations techniques. La CNIL a annoncé quelques jours après la sortie de StopCovid qu'elle vérifierait que ses recommandations concernant la collecte des consentements et des informations des personnes étaient suivies à la lettre au sein de StopCovid. Il portera une attention particulière au respect des droits d'accès et d'opposition des personnes, ainsi qu'aux mesures de sécurité prises pour protéger les flux de données. "Ces contrôles débuteront en juin. Ils se poursuivront tout au long de l'utilisation des fichiers jusqu'à la fin de leur mise en œuvre et de la suppression des données qu'ils contiennent", explique Cnil.

Commentaires

1. Le vendredi 28 mai 2021, 00:34 par Stopcovid

Article fantastique mais je me demandais si vous pouviez écrire un peu plus sur ce sujet ?

Je serais très reconnaissant si vous pouviez développer un peu plus.

Merci